Dix bonnes raisons d’aller au Kazakhstan

Dix bonnes raisons d’aller au Kazakhstan

Le Kazakhstan est cinq fois plus grand que la France. Situé au carrefour de l’Europe, de la Russie et de la Chine, il combine gratte-ciel futuristes, canyons intemporels et musées hors pair.

Le Kazakhstan est cinq fois plus grand que la France. Situé au carrefour de l’Europe, de la Russie et de la Chine, il combine gratte-ciel futuristes, canyons intemporels et musées hors pair.

1. Pour la surprise

Le Kazakhstan, ancien pays d’URSS, est mal connu. Il est indépendant depuis 1991. C’est le 9e état le plus grand du monde. Résultat, un territoire très varié entre Astana la capitale très moderne, Almaty, la vieille ville située à fleur de montagne et, entre les deux, des milliers de kilomètres de steppes arides.

2. Pour l’architecture

Astana, la capitale construite en plein milieu des steppes il y a vingt ans, a tout d’une ville de science-fiction. Les gratte-ciel se comptent par dizaines. Parmi les réalisations architecturales les plus impressionnantes : la tour Baytarek et son œuf en or, la pyramide dessinée par le Britannique Norman Foster, la grande mosquée. Obélisque, soucoupe volante, pagode chinoise, on s’en prend plein les mirettes, quel que soit le sens où on tourne la tête. Et la nuit, c’est un feu d’artifice permanent avec toutes les lumières qui éclairent les bâtiments.

3. Pour apprendre en s’amusant

Le Kazakhstan est à la croisée de l’Occident et l’Orient. Traversée, envahie, influencée par de nombreux pays, cette nation compte 142 ethnies. Vue comme une richesse, cette spécificité se découvre en allant au Musée national. Impossible de ne pas être bluffé devant la richesse du lieu. Il présente à la fois des pièces de collections uniques en Asie centrale et une mise en scène très moderne grâce à l’utilisation de nombreuses technologies.

La géode est un également une adresse incontournable. Cette sphère, construite pour l’exposition internationale 2017, est aujourd’hui le Musée de l’énergie. Sur huit niveaux, enfants et adultes s’informent sur le pouvoir du vent ou de l’eau, se baladent au milieu d’animations interactives, marchent dans l’espace.

4. Pour se croire au bal sous les colonnades

L’opéra d’Astana rivalise sans rougir avec la vieille Europe. Colonnades, hall immense, lustre de 1,7 tonne, balcons dorés, l’écrin vaut le détour. Et sur scène, artistes, décors, costumes sont à la hauteur. C’est l’occasion de s’offrir du grand spectacle à petit prix par rapport à l’opéra Garnier en France.

La différence aussi ? Les spectateurs mettent un point d’honneur à s’habiller pour un vrai défilé de robes longues, chapeaux à voilette et nœud papillon. Ce n’est pas Sissi l’impératrice, mais pas loin. Et en plus, les spectateurs, loin d’être compassés comme les Occidentaux, applaudissent et s’expriment joyeusement en plein milieu de la représentation.

5. Pour découvrir des lieux sacrés

Dans l’ouest du pays, la région de Manguystau est le royaume des steppes et de 362 places saintes. Shopen Ata est l’un d’eux. C’est le nom d’un sage qui y développa le soufisme, une branche de la religion musulmane basée sur la spiritualité. La mosquée creusée dans la pierre il y a 800 ans n’a pas bougé. Un jeune villageois récite le Coran. De nombreuses familles y viennent en pèlerinage. Le cimetière voisin est un havre de paix.

Un peu plus loin, Bekhet-Ata plonge encore plus dans la roche. Il faut 45 minutes de marche le long d’un chemin escarpé pour arriver à une autre mosquée troglodyte. Décor à couper le souffle, atmosphère apaisante, et en remontant, tout le monde est invité à boire et à manger autour de grandes tablées, à même les tapis tissés sur place.

6. Pour se baigner et manger du caviar

Manguystau c’est aussi la région où l’on trouve quelques stations balnéaires le long des côtes de la mer Caspienne. À Aktau, la ville principale, il y a de nombreux hôtels allant du palace aux chambres d’hôtes. Le bonus ? Les esturgeons sont rois dans cette mer tempérée et offrent aux gourmands du caviar à prix très raisonnable.

7. Pour se perdre dans la verte Almaty


Montagnes en toile de fond, espaces verts partout, Almaty est une ville qui invite à la balade. (Photo : Ouest-France)

Almaty est l’endroit le plus peuplé du pays avec 1,7 million d’habitants. Si elle peut s’enorgueillir de belles architectures, l’atmosphère n’est pas du tout la même qu’à Astana. Les arbres sont aussi nombreux que les maisons, les parcs sont immenses, les montagnes servent de toile de fond. Ici, on respire, on marche moins vite, on s’installe sur les bancs et en terrasse facilement.

8. Pour faire du ski ou de la grande roue

Il suffit de prendre le téléphérique à Almaty pour se percher sur les montagnes. La plus proche offre un panorama intéressant et un parc où grande roue et attractions font le plaisir des petits et des grands.

Une autre télécabine emmène les amateurs aux portes d’un petit domaine skiable. Chalets en bois dignes de la Suisse, boulangerie française en bas des pistes, équipements de compétition, c’est incroyable mais vrai. De plus en plus de curieux n’hésitent pas à prendre l’avion pour dévaler la poudreuse kazakhe. Hors saison, c’est un lieu de randonnée à pied et à cheval.

9. Pour retrouver une nature sauvage

Steppes, montagnes, paysages battus par les vents... Le fil rouge de ce pays, c’est sa nature sauvage. (Photo : Ouest-France)

Steppes, paysages battus par les vents, canyons intemporels, lacs entourés de parcs, le fil rouge de ce pays, c’est cette nature sauvage qui transporte le voyageur. Une sensation de temps arrêté, à peine troublée par les survols des faucons.

10. Pour être bien entouré

Le Kazakhstan revendique une hospitalité naturelle, née du nomadisme et de ses nombreuses ethnies. C’est vrai. Ce sens de l’accueil est immense dans les villages, les régions où les routes sont les moins faciles d’accès. Dans les petites maisons ou les grandes villes, on met tout, de l’entrée au dessert, sur la table et chacun se sert.

Le seul frein à la communication est la langue qui s’écrit en cyrillique. L’alphabet latin sur les panneaux et l’anglais est de plus en plus parlé mais c’est loin d’être systématique partout.


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